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Si la thèse de l’erreur humaine est évoquée dans l’accident du 14/02, la défaillance technique apparait aujourd’hui plus clairement si on en croit la communication faite par l’ESV (Etablissement Service Voyageur) TER Lorraine à l’ensemble des cheminots de son ressort.
Il y est en effet question de dysfonctionnements du système de brosses, permettant au train (donc au MémorII+), de lire les signaux envoyés par les appareillages de voie, non seulement sur le train accidenté, mais également sur des trains SNCF identiques.
Samedi 25 mars, nous étions invités par Patrick Luxembourger, maire de Terville, avec les maires de arrondissement de Thionville. Une vingtaine d’élus dont Brigitte VAISSE (Conseillère régionale), Pauline Lapointe-Zordan (Vice-Présidente du conseil départemental), Pierre Cuny (Thionville), Michel Hergat (Entrange) et Roland BALCERZAK (Hettange-Grande) pour ne citer qu’eux, étaient présents.
P.Luxembourger avait initié cette réunion pour présenter le projet SUPRAWAYS, et pensait qu’il pourrait être intéressant d’informer les élus, sur les difficultés de la liaison ferroviaire Thionville-Luxembourg, et l’existence de notre association.
Le jeudi 23 mars, nous étions invités avec d’autres associations d’usagers de la Région Grand-Est, à une rencontre avec Guillaume PEPY, PDG de la SNCF.
Lors d’une rencontre d’un peu plus d’une heure, nous avons pu échanger librement avec le Président PEPY, Vincent TETON Directeur Régional SNCF Mobilités pour le Grand-Est, et Marc Bizien, Directeur Technique Grand-Est, pour SNCF Réseaux. Tous se sont montrés attentifs à nos propos.
Parmi les thèmes abordés pour notre ligne:
Suites de l’accident du 14/02, sécurité des circulations
Geste commercial SNCF/CFL
Communication de la SNCF envers ses clients
Accès aux TGV, pour les abonnés TER entre Metz et Luxembourg et inverse
Étant donné le temps disponible, tout n’a pas pu être développé en détails, mais nous avons remis une lettre reprenant nos demandes à M PEPY, à l’issue de la rencontre.
Vous pouvez trouver cette lettre en téléchargement ici:
Hier, mardi 21 mars, peu avant midi, le ministère luxembourgeois de la justice publie une communiqué dans lequel on en apprend un peu plus sur les causes de l’accident ayant couté la vie à Manuel Morales, et causé d’importantes perturbations sur la circulation des trains.
Il en découle que l’accident serait dû à deux causes:
Une erreur humaine, le conducteur ayant franchi un pré-signal fermé
Un dysfonctionnement des systèmes de sécurité ou « boucle de rattrapage »
En outre il est mentionné que le conducteur, se rendant compte de la situation a bien effectué un freinage d’urgence, mais trop tard pour pouvoir arrêter le train.
Ce dernier fait écarte définitivement la thèse du suicide, ostensiblement véhiculée jusqu’alors, par divers responsables, des deux cotés de la frontière !
Ces conclusions donnent également raison aux organisations syndicales qui dénonçaient des conditions de sécurité possiblement défaillantes, au GDL. Nul doute qu’elles vont réagir en conséquence… (article à venir)
Vous avez dû engager des frais supplémentaires du fait des perturbations SNCF/CFL, entre le14/02/ et le 13/03/2017 ?
Vous n’êtes pas satisfait(e), du geste commercial de la SNCF/CFL ?
Aidez nous à faire entendre votre mécontentement, à l’occasion de notre rencontre avec Guillaume Pépy, PDG de SNCF, le jeudi 23 mars prochain,
en répondant à ce questionnaire sur notre site !
Soit très mal informé, soit d’une démagogie sans bornes, ce Monsieur a en tous cas tenu des propos honteusement mensongers, qui ne peuvent qu’ajouter à la colère existante et ne doivent pas rester sans suite, de la part des usagers !
Pour notre part, nous communiquerons nos observations à la presse dans la journée. Vous en serez comme d’habitude informés ici…
Bientôt un mois après l’accident de Dudelange, nous sommes toujours en plan de transport adapté. Même si la plupart des trains circulent normalement entre Metz et Luxembourg, certains restent supprimés.
Vous pouvez vous référer au plan de transport ci-dessous:
Hier matin, 10 mars 2017, la SNCF annonçait sur le site internet du TER Lorraine, qu’elle et les CFL consentaient à un « geste commercial » pour dédommager leurs clients, suite aux perturbations de circulations subies depuis l’accident de Dudelange, le 14 février dernier. Parallèlement, ce tract était distribué dans les trains et les gares.
Cette mesure commerciale équivaudrait, selon à SNCF, à 50% de l’abonnement mensuel pour la période du 14 au 28 février.
Aussitôt, les protestations les plus vives se sont fait entendre sur les réseaux sociaux. En effet, ce communiqué est très flou notamment sur la période réellement prise en compte. En tout état de cause, une indemnisation à 50% est jugée totalement insuffisante.
Nous avons par conséquent écrit au Directeur Régional délégué TER, M. J Weill:
Notre lettre du 10 mars, à la direction régionale de la SNCF
Suite à cela, nous avons été contactés par Monsieur Weill, dans la soirée d’hier. Au cours d’un long entretien, le DR TER nous a confirmé les faits suivants:
Le geste commercial s’applique à tous les clients, titulaires d’un abonnement valide au moment inclus entre le 14 et le 28 février
Le geste commercial est censé dédommager les clients de SNCF, « pour l’ensemble de la période perturbée, depuis le 14 février, jusqu’à sa fin«
Le montant du geste commercial s’élève à 50%, la moitié, du montant de l’abonnement mensuel. Ce chiffre est considéré comme « considérable » par SNCF, au regard d’autres gestes accordés par le passé.
L’annonce du geste commercial a été faite avant la fin de la perturbation « pour calmer les esprits« , face à une situation des usagers reconnue comme étant « critique et difficile«
En réponse, nous avons fait remarquer à M Weill, les éléments suivants:
La mesure dans sa définition actuelle est inacceptable, et de nature à provoquer un mouvement de colère sans précédant, pour notre ligne.
Cette indemnisation, car il s’agit bien de ça, et non pas d’un geste commercial, doit être juste, même si elle ne sera jamais à la hauteur des frais engagés par chacun, pour pouvoir continuer à se déplacer et à travailler.
La seule méthode de calcul acceptable est celle définie dans notre courrier
Nous allons nous mobiliser, pour obtenir gain de cause
Nous avons laissé un délai de 48h à SNCF, pour prendre les décisions qui s’imposent quant à cette indemnisation. Il est convenu d’avoir un nouveau contact lundi, dans la journée, pour connaitre la décision de la SNCF.
Il est évident, que si nous n’obtenons pas satisfaction, nous irons vers un conflit ouvert avec la direction régionale de la SNCF, et que nous aurons besoin de la mobilisation de tous, pour obtenir réparation du préjudice que nous subissons depuis plus de 3 semaines maintenant !
L’UNSA ferroviaire nous a fait parvenir le communiqué joint. De quoi prouver qu’il y a bien des syndicats utiles et qui s’inscrivent dans une démarche constructive, non sans se poser les bonnes questions, en ce qui concerne notre sécurité, et celle des cheminots…
Nb.: Vous remarquerez qu’on parle de « Clients », et non pas « Usagers ».
