Ce soir la circulation des TER entre Nancy et Luxembourg est de nouveau fortement perturbée.
Ce que nous savons (à 20h15):
- Ce jour, vers 15h00, une Chef de Bord de la SNCF fait l’objet d’une agression verbale et de menaces de mort de la part d’un individu, lors de l’arrêt d’un train en gare d’Uckange. D’après la SNCF, il s’agit de la 3ème agression de la sorte, qui ait lieu dans cette gare, depuis Noël.
- En fin d’après-midi, suite à cette agression, une partie des personnels d’accompagnement de la SNCF de Metz, déclarent faire usage de leur droit de retrait, et cessent le travail.
- Depuis 17h, le trafic est quasiment paralysé, dans les deux sens, sur la ligne 1 du TER de Nancy, à Luxembourg-ville.
- Selon les communications faites à la presse, par la SNCF, le concours des CFL aurait été demandé, et des cars de substitution seraient mis en place. A cette heure, nous ne sommes pas en mesure de confirmer la mis en place de trains CFL supplémentaires, et nous infirmons la mise en place de bus de substitution.
- D’après la SNCF, cette situation perturbée est susceptible de se poursuivre, au moins jusqu’à demain, début d’après-midi.
Ces faits appellent pour l’instant les commentaires suivants:
- Nous condamnons sans réserves, et de manière très ferme, les violences de quelque nature que ce soit, envers le personnel de la SNCF. Ces violences sont intolérables !
- Nous adressons un message de sympathie, à la personne victime de cette agression, et espérons qu’elle va bien. Qu’elle se sache soutenue, par les usagers de la ligne !
- Toutefois, compte tenue de l’heure des faits, il semblerait surprenant que l’auteur des faits soit une personne abonnée qui utilise le train pour se rendre à son travail. Nous avons tous à l’esprit le genre de personne qui emprunte cette ligne en dehors des lignes de pointe, et savons pour les avoir déjà rencontrés qu’il y a régulièrement des « marginaux » qui posent problème, en commettant des incivilités, des dégradations, et voyagent en fraude. Seule l’enquête de Gendarmerie en cours, pourra confirmer ou infirmer cela.
- En fonction des réponses à venir, nous nous poserons la question de la proportionnalité de l’exercice de ce droit de retrait, même si, encore une fois, la violence sous toutes ces formes, est impardonnable, tant les conséquences sur les conditions de circulation de milliers de personnes, qui elles ne commettent aucune violence envers le personnel SNCF, sont ce soir et sans doute encore demain, importantes !
Nous continuerons à vous tenir informés ici, sur Twitter et sur FB, de l’évolution de la situation.