
On est tous d’accord pour dire que nos conditions de voyage deviennent de plus en plus pénibles chaque jour. Les principaux responsables sont pour tous, la SNCF, les CFL, les décideurs politiques, etc. (dans cet ordre là, ou dans un autre…).
Mais vous êtes vous déjà posé la question : « Est ce que moi-même, par mes actions et mon comportement, je ne contribue pas un peu au désordre et à la mauvaise ambiance générale sur cette ligne ?«
Je vais vous donner quelques exemples:
- Sachant que le train que je prends tous les jours est systématiquement plein comme un œuf, est il raisonnable d’occuper 2, voire 3 sièges, avec mes sacs, et d’attendre que l’on me le demande pour libérer un siège ainsi occupé ?
- Sachant que tout le monde descendra de toute façon du train, est il nécessaire de pousser mes voisins, pour sortir avant eux, et me retrouver de toute façon, bloqué dans les escaliers du souterrain 10 mètres plus loin ?
- Mes voisins sont ils réellement intéressés par la conversation téléphonique que j’ai avec ma copine/ma mère/mon manager/etc… ?
- Est ce que ça dérange si, juste pour gagner quelques secondes, parce qu’il y a un peu de monde dans l’escalier, j’appuie sur le bouton « d’arrêt d’urgence » de l’escalator adjacent (qui, comme son nom l’indique est conçu pour monter, et notamment pour permettre à des personnes ayant des difficultés à monter un escalier de rejoindre le quai) ?
Tous ces petits travers, pris isolément, paraissent anodins. Mais en fait, ils ont de graves conséquences: Nous sommes très nombreux dans nos trains, et plus nous sommes nombreux, plus il y a des comportement inadéquats individuels, qui finissent par s’additionner les uns aux autres, et qui par l’énervement justifié qu’ils provoquent, ajoutent de la méfiance et de l’hostilité mutuelle, là où existe déjà un climat de tension et d’exaspération lié à l’aggravation constante de nos conditions de transport !
« Charité bien ordonnée commence par soi même«
Nous sommes tous embarquées dans le même train, face aux mêmes problèmes, ce dont nous nous plaignons quotidiennement.
Alors de grâce, évitons d’en rajouter, et cessons de nous comporter comme si on était seuls au monde, et s’il vous plait, accordons un peu plus de considération à nos compagnons de voyage/infortune !