Hier matin, 10 mars 2017, la SNCF annonçait sur le site internet du TER Lorraine, qu’elle et les CFL consentaient à un « geste commercial » pour dédommager leurs clients, suite aux perturbations de circulations subies depuis l’accident de Dudelange, le 14 février dernier. Parallèlement, ce tract était distribué dans les trains et les gares.
Cette mesure commerciale équivaudrait, selon à SNCF, à 50% de l’abonnement mensuel pour la période du 14 au 28 février.
Aussitôt, les protestations les plus vives se sont fait entendre sur les réseaux sociaux. En effet, ce communiqué est très flou notamment sur la période réellement prise en compte. En tout état de cause, une indemnisation à 50% est jugée totalement insuffisante.
Nous avons par conséquent écrit au Directeur Régional délégué TER, M. J Weill:

Suite à cela, nous avons été contactés par Monsieur Weill, dans la soirée d’hier. Au cours d’un long entretien, le DR TER nous a confirmé les faits suivants:
- Le geste commercial s’applique à tous les clients, titulaires d’un abonnement valide au moment inclus entre le 14 et le 28 février
- Le geste commercial est censé dédommager les clients de SNCF, « pour l’ensemble de la période perturbée, depuis le 14 février, jusqu’à sa fin«
- Le montant du geste commercial s’élève à 50%, la moitié, du montant de l’abonnement mensuel. Ce chiffre est considéré comme « considérable » par SNCF, au regard d’autres gestes accordés par le passé.
- L’annonce du geste commercial a été faite avant la fin de la perturbation « pour calmer les esprits« , face à une situation des usagers reconnue comme étant « critique et difficile«
En réponse, nous avons fait remarquer à M Weill, les éléments suivants:
- La mesure dans sa définition actuelle est inacceptable, et de nature à provoquer un mouvement de colère sans précédant, pour notre ligne.
- Cette indemnisation, car il s’agit bien de ça, et non pas d’un geste commercial, doit être juste, même si elle ne sera jamais à la hauteur des frais engagés par chacun, pour pouvoir continuer à se déplacer et à travailler.
- La seule méthode de calcul acceptable est celle définie dans notre courrier
- Nous allons nous mobiliser, pour obtenir gain de cause
Nous avons laissé un délai de 48h à SNCF, pour prendre les décisions qui s’imposent quant à cette indemnisation. Il est convenu d’avoir un nouveau contact lundi, dans la journée, pour connaitre la décision de la SNCF.
Il est évident, que si nous n’obtenons pas satisfaction, nous irons vers un conflit ouvert avec la direction régionale de la SNCF, et que nous aurons besoin de la mobilisation de tous, pour obtenir réparation du préjudice que nous subissons depuis plus de 3 semaines maintenant !
A suivre…
C’est avec plaisir que je constate l’étendue et le sérieux de votre action.
Réellement satisfait d’avoir adhèré à l’association.
Cordialement
Merci Cédric, vos encouragements sont le moteur de nos actions !